Depuis le mardi 21 avril, la maintenance préventive a repris dans les bâtiments universitaires. Une reprise nécessaire à la prochaine réouverture des locaux aux personnels, et assortie d’une organisation millimétrée, organisée par la Direction du patrimoine immobilier (DPI).
Vérification des ascenseurs, des systèmes de sécurité incendie, des ventilations, des climatisations : autant de travaux de maintenance préventive qui sont généralement effectués à intervalles réguliers dans l’ensemble des bâtiments universitaires. Certains d’ailleurs réalisés par obligation réglementaire. Etant donnée la saison, la fermeture des systèmes de chauffage et l’entretien des espaces extérieurs (taille, plantations, etc…) viennent s’ajouter à la liste.
La crise du Covid-19 et le confinement ont donné un coup d’arrêt à cette surveillance programmée des bâtiments. Mais depuis cette semaine, les entreprises de maintenance, concernées par ces travaux, ont commencé à intervenir dans les locaux. « Cela devenait nécessaire pour deux raisons : certaines opérations de maintenance doivent être à jour pour permettre une réouverture en toute sécurité des locaux de l’université après le 11 mai, explique Pauline Farcis-Morgat, directrice-adjointe de la DPI. Par ailleurs, ces opérations programmées sur de longues périodes ne pouvaient pas être décalées à l’infini, au risque de ne pouvoir être effectuées dans des délais raisonnables, parce que les entreprises auraient dû faire face à une trop forte surcharge de travail ».